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MIGAYOU
Quel beau parc, vaste, surprenant,
odorant à souhait.
Pierre, fastueux, nous a amenés plusieurs fois dans une jardinerie de Mougins où
nous avons pu admirer des poissons multiples, souvent petits, colorés, des
perruches sur leur quant-à-soi, des fleurs de haute volée.
En entrant dans sa propriété, des massifs de lauriers roses puis de jasmins d'un
côté et de l'autre une vaste pelouse piquée d'un noisetier, d'un mûrier, d'un
citronnier, d'un petit sapin bleu, d'autres arbres bordés par des rangées de
chênes blancs - peut-être enfarinés - de grandes haies de cyprès, un grenadier
aussi aux fleurs rouges.
Le petit étang qu'il aménage avec un évident plaisir est rythmé depuis tout à
l'heure par un système de filtrage qui déverse une eau paisible. Cet étang est
un univers apparemment clos, très femme : il est tiède, réservé mais lourd de
toutes les germinations de la vie.
Des plantes carnivores y dévorent discrètement des larves.
Des fleurs de soleil paraissent. au milieu du bassin, des papyrus, très fins, en
pagaille apparente, des nénuphars comme autant de jeunes filles en fleur, des
jacinthes et des élodées.
Une cascade, édifiée par Pierre, fait rêver non loin des Impatiences étourdies,
des Agapanthes bleues et des Surfinias d'une douceur mauve.
Ca sent bon la vie et chacun se promène, rêve, joue, lit, somnole, rit.
Le temps s'est arrêté à Migayou...
A Pierre et à Martine.
Michel Graindorge
Eh quelle déconnade !
S'appeler Marcoux
Pour s'incruster à Migayou
Sous le soleil de Peymeinade !
Faut bien être un peu fada
Pour venir de si loin
Et se dégotter mine de rien
Une superbe villa.
Mais la maison sera remplie
d'inconnus et d'Amis
Pour cultiver le soleil.
Ici tout est merveille
Remplis tes poches et ton coeur
De soleil et de chaleur.
Valia
Juin 2000 retour
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